Budapest

Après Vienne, le 2ème et dernier composant de l'ex empire austro-hongrois : Budapest. Ville très étalée, c'est sur sa colline que se dresse la statue de la liberté. Elle nous scrute où que nous soyons. Elle surveille le coucher du soleil quand nous sommes en train de nous émerveiller devant le spectacle.
Lorsqu'on remonte la grande allée "Andrássy" vers la "Place des héros", se sont les immenses bâtisses de l'opéra, du musée des beaux-arts et de la galerie d'art qui prennent le relais.

Le repos du guerrier. Des guerriers. Repos bien mérité.
Buda fait face à Pest, les deux géants s'observent en silence séparés par le Danube, plus grand fleuve d'Europe, imposant et majusteux.

Assez de blabla pour le moment, parlons aventures ! Le Danube doit faire pas loin de deux fois la largeur de la Seine lorsqu'il traverse la ville. Peut-on d'ailleurs vraiment parler de ville, celle-ci s'étend à perte de vue. Bien que la météo soit particulièrement clémente, on peut observer de petites vagues à la surface de l'eau. Des bateaux et des bus amphibiens tentent les uns après les autres de remonter le fleuve pour le plus grand plaisir des touristes en mal de mer. Les glaciers semblent ravis et proposent aux visiteurs de se promener fièrement avec un petit cône, parfum au choix, à moins de 1 euro. Activité que la majorité des passants pratique avec style. Nous faisons de même pour passer inaperçu. Un jeune homme, nous croyant aussi local que le goulasch, nous demande même le coin de la ville le plus approprié pour acheter de la ''weed''. ''Sorry, we've just arrived in the city''. Au coin de la rue, une femme demande à deux français de notre âge pourquoi ne peut-on pas aller devant le parlement. L'un répond que c'est ''because of the travaux'', on sent qu'il s'en veut un peu d'être français le pauvre. Une autre femme nous avait demandé la veille la direction d'une des églises de Buda. A croire qu'il est coutume dans cette ville d'interroger les touristes Français quand on a une question dont ils n'ont sûrement pas la réponse. Nous profitons que le soleil vienne fricoter avec les nuages pour rejoindre notre auberge et comater sur nos lits. Le mot auberge n'a jamais semblé plus inaproprié que pour notre résidence au demeurant fort commode. Le lieu est en fait un appartement aménagé dans un parfait style italien à la Picasso. Illustrons par un exemple, il nous faut traverser une chambre pour accèder à notre chambre et sens inverse pour la salle de bain. Une des deux salles de bain est entièrement refaite, on peut lire sur un mur que les gérants de l'auberge s'excusent de la petitesse des toilettes dans lequel on ne peut pas tenir debout sans faire connaissance avec la porte. Mais le charme de l'auberge vient également de là. Se réveiller à 8 heure, traverser une premiere chambre pour aller prendre sa douche. Passer par un salon qui sert également réception où deux personnes dorment coincées dans les canapés pour enfin rejoindre la salle de bain. Moi qui vous parlais d'aventures. Nous n'avons pas résolue le mystère des gens qui dorment sur les canapés dans le salon, on ne sait pas si c'est ponctuel, s'ils ont payé, on sait rien, demandez rien.

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